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Détails sur le produit
Format : Format Kindle
Taille du fichier : 4477 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 344 pages
Editeur : Nada&Co; Édition : 2 (28 mai 2016)
Vendu par : Amazon Media EU S.Ã r.l.
Langue : Français
ASIN: B01GCIEPC2
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Lecteur d’écran :
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Composition améliorée:
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Moyenne des commentaires client :
4.6 étoiles sur 5
72 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
n°41.053 dans la Boutique Kindle (Voir le Top 100 dans la Boutique Kindle)
Il y a des livres que vous achetez pour des raisons évidentes : parce que vous aimez l’auteur, parce que la couverture vous plaît, parce que vous en avez entendu du bien, parce que le prix est abordable, parce que le sujet vous intéresse… Et puis, il y a les livres que vous achetez sur des critères plus subjectifs voire même par hasard.Concernant Knysna, c’est exactement ce qui s’est passé : j’étais en train de remplir mon panier Amazon et Knysna était proposé en suggestion. Un clic et hop dans la besace !Il est resté longtemps dans ma pile à lire (bah oui, nous sommes tous otages des recommandations des groupes de lecture ou des amis bienveillants, qui veulent ruiner notre compte bancaire). Puis peu à peu, il est remonté vers le haut de la pile.Et comme je suis du genre à croire dur comme fer que le hasard n’existe pas, il me fallait lire ce livre !En résumé, j’ai lu Knysna !Que raconte ce livre ?C’est l’histoire de deux amis de longue date qui n’ont pas grand-chose en commun, voire même que tout oppose et qui sont pourtant unis par un pacte d’amitié.Hilton, le mec pété de tunes, issue d’une famille qui a pignon sur rue, qui aurait tout pour être heureux, mais qui préfère ne pas en profiter (ou alors, peut-être qu’on ne lui en laisse pas vraiment l’occasion). On le sent même lutter pour ne pas entrer dans le cadre familial.Michael, le mec à la vie ordinaire, vendeur de puces électronique, un mariage parti à la dérive, une garde partagée pour l’amour de sa vie, « Nat » âgée de 5 ans.Et enfin Knysna, la petite amie enivrante et volage d’Hilton, qui va peser dans ce livre, plus par son absence mystérieuse que sa présence indispensable.Odehia nous l’écrit au fil des pages : Michael et Hilton n’ont rien en commun et pourtant, le premier a sorti le second d’un mauvais pas. Maintenant, c’est au tour de ce dernier de lui rendre la pareille, dans des circonstances que personne n’aimerait avoir à connaître.Hilton, attablé tranquillement dans un bar, le nez dans son portable, est rejoint par Michael et Nat. Tous trois s’apprêtent à partager un agréable moment. Nat adore Hil, Hil adore Nat. Michael se rend au comptoir pour commander des boissons. Un temps qui restera en suspens avant LE drame (que je vous laisse découvrir sous la plume d’Odehia… une description de la scène juste, des mots simples pour une issue fatale).Un passage qui vous envoie un coup de poing dans l’estomac, qui vous file les larmes aux yeux, qui vous fait dire, que plus rien ne serait jamais comme avant.Une fois le drame passé, nous n’avons envie que d’une seule chose : nous joindre à Michael et Hilton pour tirer toute cette affaire au clair.Hilton fait fonctionner son réseau pour enquêter en parallèle sur le drame, et la réapparition supposée de Knysna, « l’insaisissable ». Michael s’y essaie également avec plus ou moins de succès.Est-ce que les recherches vont aboutir ? Je vous laisse le découvrir… et accompagner les personnages dans ce roman noir, car il s’agit bien ici d’un roman noir :Knysna n’est pas une romance ni un récit érotique, ça, c’est clair (même si nous avons droit à une scène fugace, et bien en place dans laquelle nous n’avons aucune difficulté à nous imaginer à la place des protagonistes).J’ai trouvé que le rythme était un peu retombé après la scène du drame, mais au fur et à mesure que les chapitres avancent, on comprend comment l’auteur a placé les curseurs pour rendre son récit addictif.Odehia ne s’attache pas aux longues descriptions des lieux, des personnages… non, son truc, c’est de faire d’un drame, une histoire noire et poignante. Le genre d’histoires qu’on aime tous lire, car c’est bourré de situations difficiles, tristes, extrêmes, parfois glauques, des moments sombres qui touchent à des personnages auxquels nous finissons vraiment par nous attacher (à des degrés différents pour chacun). Le genre de lecture qui dérange, mais que l’on ne peut pas s’empêcher de continuer.Nous avons droit à plusieurs composantes : le drame dans ce bar, la mystérieuse Knysna, le sombre Hilton, le rôle de sa richissime famille, la vie de Michael… de quoi nourrir les neurones du lecteur et l’envie d’accompagner une « pseudo » enquête policière en toile de fond.La fin du livre est noire… sombre… très sombre… Personnellement, je ne l’avais pas vue venir et, comme pour la scène du bar, un nouveau coup de poing dans l’estomac, qui fait grossir cette boule dans la gorge et poindre les larmes au coin des yeux.L’écriture est maîtrisée, tout comme le style, le côté sombre et complexe des personnages, traités avec justesse. Les quelques passages plus « lents » accentuent à merveille la noirceur du roman et de son contenu. La lecture est parfois douloureuse voire même violente, mais c’est nécessaire pour servir un texte de qualité.Merci Odehia ! Merci beaucoup ! C’est ton premier livre et il est vraiment TRÈS réussi. On sent que tu avais besoin de dire des choses, besoin que « ça sorte ».Pour les fans du genre « roman noir », ce roman est à lire de toute urgence.Pour celles et ceux qui voudraient se laisser tenter, foncez !
Ce que j'attends d'un film, d'une musique, d'une peinture et dans le cas présent d'un livre, c'est ressentir de l'émotion, respirer, ne pas respirer comme retenir son souffle, comme asphyxié, comme pris dans la torpeur d'un noeud coulant, cette impression viscérale que rien ne compte alors à ce moment précis, à cet instant fugace et pourtant tellement douloureux, pris dans un maelstrom de sentiments contradictoires, la boule au ventre (d'ailleurs, pour tout vous avouer, quelques minutes après avoir fini ce roman, Knysna d'Odehia Nadaco, j'en ai encore des palpitations et des émotions toutes remuées), j'inspire, j'aspire, pour arriver à écrire cette chronique qui se voudra atypique pour une histoire construite, cette enchaînement de violence psychologique et silencieuse qui égrène le récit, cette imbrication géniale et parfaite qui déroule son fiel, lentement mais sûrement vers une des plus belles fins jamais écrites, tout simplement.Une auteure que je découvre dans ce premier roman auto-édité, une oeuvre puissante, digne de figurer dans le panthéon des plus grands romans tout genre confondu, pas besoin de faire un dessin pour le constater in fine, le sentiment d'avoir vécu, d'avoir laissé aussi un peu de son âme, de n'avoir pas perdu de précieuses heures, sans les nécessaires obligations de la vie de tous les jours, une lecture non stop, addictive, rien n'est de trop, tout est parfaitement synchrone, c'est d'une logique implacable, les personnages sont époustouflants dans leur approche et leur dimension psychologique, leur destinée, j'ai lu dans le texte mais j'ai été surtout littéralement envoûté, pris dans un engrenage infernal et définitivement bouleversé par cette plume d'une grande profondeur, au coeur même de mes synapses pourtant rodées et rompus, la vie est belle, la vie est dure, rien n'est jamais tendu comme un fil à linge, les soubresauts et les bourrasques ont vite fait de remettre en cause toutes les certitudes et acquis, quand rêves et cauchemar s'entrecroisent comme dans une longue litanie, se scindent en un seul mouvement qui fera vaciller encore et toujours les fondations mêmes de l'existence, du temps qui s'écoule inexorablement.L'idée d'écrire une chronique est d'abord de donner ses sentiments, de ne surtout pas dévoiler trop l'intrigue, de laisser planer un certain doute dans la tête des lecteurs, de les pousser à la curiosité, de les inciter à lire tel ou tel livre, de partager des coups de coeur, de continuer à vivre à travers les mots de l'auteure, d'écouter la musique inspirante qui l'a traversé, de prolonger cet instant qui suit la fin d'une lecture, l'envie est l'un des sept pêchés capitaux mais j'ai juste ... envie de vous parler de ce qui m'a fait fondre à travers ce roman, tout ce qui m'est passé par la tête et toujours dans le sacro-saint respect dévolu que de laisser l'histoire parler d'elle-même.Dans la vie, certains se lient avec d'autres, à la vie à la mort, l'amitié est une étrange et singulière notion, abstraite, certains liens sont indéfectibles, la famille en est un des piliers incontournables, les amis, les ex, les revenants, les disparus, les défunts, les nouveaux, les anciens, tout a un début, un milieu et l'existence humaine étant ce qu'elle est, un fin.Ce qui est intéressant dans une amitié est le rapport qui peut attirer des personnes parfois sans liens fraternels ou du sang, quelle est la probabilité que deux personnes se rencontrent, se reconnaissent, s'acceptent, se revoient, complices, solidaires, amitié forte et inextinguible, intemporel.Mais aussi les coups du sort du destin, les faux-semblants, la manipulation, le mensonge, les épreuves qui peuvent l'éprouver, les tester, les mettre en porte-à -faux, la consolider comme l'affaiblir, à l'instar du ressac, de la houle, le flux et le reflux, la flamme et les ténèbres, le jour et la nuit, la réalité et les limbes, que restera-t-il dans le coeur, dans l'âme, dans les blessures ou les plaies suintantes qui ne cicatrisent jamais tout à fait, des traces indélébiles qui resurgissent sans crier gare.La haine, les prémices d'une destinée hors du commun, les deuils sont le poids impuissant de toute existence, la perte, le pardon, la culpabilité, le poids du passé qui fige, qui peut frapper à tout moment, tout a un prix dans les actes passés et assumés, personne n'en sort indemne, c'est l'inévitable deferlante auquel chacun aura droit dans cette histoire terrible, viscérale, une intrigue sombre et brut de décoffrage, cela va sans dire, pourtant comme tout un chacun le pense, rien n'est totalement blanc ni justement noir, les nuances sont là pour rappeler qu'il ne faut jamais se fier aux apparences, trompeuses certes mais surtout dangereuses.Le titre éponyme du roman renvoit à cette présence sous-jacente, à ce mystérieux titre que le lecteur s'empressera de se demander plus d'une fois au cours de sa lecture, tout l'art et le talent de l'auteure est de faire plonger sans gilet de sauvetage dans un univers à la fois troublant, étouffant, pernicieux.Une aura qui se dégage à chaque page comme l'inéluctable et incommensurable destinée à laquelle les personnes semblent se diriger, une vision crépusculaire et tellement prégnante, affolante que la lecture n'est est rendu que plus précipité, urgente à la question qui vrille l'esprit du lecteur, que va-t-il se passer ensuite ? et ainsi de suite ...Arriver à distiller des indices, à installer une angoisse palpable, indéfinissable mais pourtant prégnante, c'est très fort de la part de l'auteure, elle sait vous toucher au plus profond de votre âme, votre empathie et surtout une forme de compassion qui donne toute sa mesure dans cette histoire, c'est vibrant, triste, une vraie tragédie humaine.Le sentiment de lire, au-delà des mots et du livre, comme une expérience salutataire, un catharsis, un trauma profond et avec lequel, l'auteur cherche à s'affranchir en écrivant, des phrases et des pensées les plus sincères et authentiques possibles afin de rendre l'histoire la plus bouleversante qui soit, un cri du coeur, un déchirement qui vous clouera littéralement sur place, dans une conclusion juste époustouflante. Rien n'est gratuit, ni vulgaire, tout sent la sincèrité du propos et l'auteure sait y mettre de l'emphase, de la nuance dans un monde dépourvu de chaleur, de luminosité et pourtant, vous le découvrirez aussi assez tôt, il y a des passages d'une exquise beauté poétique, une intervalle de temps qui apporte de la couleur, de l'espoir, de l'illusion, aussi furtive soit-elle. Contraste, paradoxe, toute la délicate et insaisissable composante de la vie et des relations humaines.Dire de ce roman qu'il est juste noir est un doux euphémisme, j'oserai avancer la couleur de la plus ténébreuse des nuits les plus obscurs, de celle qui vous fera ravaler votre salive, de celle qui est comme l'encre, la plus opaque et insondable possible, une myriade de mots qui sonnent justes, une poésie adaptée à l'emplacement des deux personnages principaux, Hilton et Mick, ils soufflent le chaud et le froid, ils sont inséparables, c'est fort, puissant, perturbant, malsain, beau comme l'amitié la plus intègre puisse l'être, c'est fragile, inextricable, plus d'une fois j'ai frissonné dans ce rapport d'être humain à être humain, sensible, émouvant, définitivement une co-existence entière, habitée, proche et lointaine paradoxalement, indéniablement un rapport humain complexe et passionnant à découvrir, à vivre à travers leur narration à la troisième personne, les paragraphes succèdent à un rythme effrené, c'est d'une fluidité et d'une maîtrise impressionnante dans l'intrigue, dans son cheminement vers un des dénouements des plus inattendus et des plus renversants qui soit.Une autre surprise de l'histoire viendra des lieux, comme l'auteure ne l'évoque pas dans la présentation de la quatrième couverture, je vais donc passer sous silence et vous laisser le soin de les découvrir, une ambiance urbaine, magistralement imprégnée dans cette torpeur propre à ces endroits, il y règne souvent un climat de tension au bord de l'explosion, comme un train qui va tout chambouler sur son passage contrastant avec une accalmie qui alterne ces temps troublés et pesant, alourdis par les évènements qui plombent, qui vont désorienter la relation entre Hilton dit Hil et Michael dit Mick.C'est pourquoi il me tarde de découvrir maintenant la préquelle que l'auteure vient de sortir, A(i)mer, deux ans avant « Knysna ».Afin de comprendre, de saisir ce qui lie véritablement deux des personnages principaux du livre, les origines et les enjeux de cette amitié qui fustigent toute leur sphère personnelle et professionnelle.A suivre.Vous l'avez compris, j'ai découvert une auteure auto-éditée, une lecture destabilisante et tellement addictive, un impressionnant portrait de deux hommes que tout semble aux autipodes l'un l'autre et pourtant ... Les contraires s'attirent, les mystères de l'amitié à son plus haut point culminant, il y a des éléments de réponse dans ce premier roman, Knysna, des aléas qui viennent relancer et tordre le récit qui deviendra de plus en plus hallucinant et oppressant dans sa forme et dans saconstruction, les larmes aux yeux ne sont jamais loin, le coeur est souvent au bord de la syncope, le vide remplit l'estomac, le temps est paralysé, le doute et l'incertitude prennnent le pas dans l'esprit du lecteur, rien n'est inaltérable et il faudra toute l'énergie épuisée restante pour lire cette perle jusqu'à la dernière ligne. Exténuant mais d'une efficacité transcendante.Un premier roman indépendante d'une auteure à découvrir, à lire sans modération, que je vous invite maintenant à vous procurer, Knysna d'Odehia Nadaco.La couverture est sublime ... tout comme la quatrième couverture.Un vrai coup de coeur littéraire â¤ï¸
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